Anne
11 Nov
11Nov

Pierre-Alain B. (communément appelé "PAB" au sein de La Bande) fait l'objet de ce premier épisode pilote.

Bassoniste et contrebassoniste à ses heures perdues, il habite et travaille à Clermont-Ferrand mais rejoint très régulièrement +La Bande des Hautbois  pour des concerts dans l'année et est un aficionados des tournées estivales !

A ces talents de musiciens s'ajoute celui de dessinateur : il croque avec beaucoup d'humour des instants de vie musicaux, des expressions... où toute la famille des hautbois et bassons a bien évidemment une place prépondérante.

La vie de La Bande : Comment aimerais-tu te présenter en quelques mots?

PAB : Générateur de CO2, comme tout le monde et plus particulièrement les instrumentistes à vent, mais de CO2 agréablement modulé, du moins je l'espère ... Discret mais indispensable, comme toute basse qui se respecte, scientifique et rigoureux, du moins en théorie car des ornements baroques au rubato lyrique il est bien connu que la vitesse du temps n'est pas toujours d'une seconde par seconde, et aimant bien arriver par un chemin de traverses sans faire aïe!  ... par exemple en mineur majeur (il est bien connu que le travail de mineur est désormais réservé aux  majeurs ...)

La vie de La Bande : Quelle est la 1ère sensation musicale dont tu te souviens?

PAB : Quelques phrases de violoncelle travaillées par ma maman, concerto de Saint-Saëns par exemple, ... et j'ai même dû en entendre avant d'être capable de m'en souvenir!
Et puis plein d'opéras et opérettes à l'Opéra de Lyon ...

La vie de La Bande : Quand et comment as-tu commencé la musique?

PAB : Autour de 6 ans, au piano, avec une amie de la famille professeur et concertiste ... pas trop aimé ce truc avec des dents noires au milieu d'un grand sourire tout blanc ... donc arrêté et tout oublié, mais en continuant la spécialité cartésienne et franco-française (le solfège!) ... puis vers 13 ans, envie de passer à la pratique : des places libres en hautbois, basson, cor et trombone, l'atavisme familial (violoncelle, contrebasse) a aidé à choisir les basses en bois!

La vie de La Bande : A quelle occasion as-tu rencontré La Bande?

PAB : Un renfort pour un concert à Clermont-Ferrand ... ville ayant un Orchestre Universitaire bien connu du "chef tyrannique"! Puis une première tournée en 2001 à l'invitation du même chef pas si tyrannique ...

La vie de La Bande : Quel style / quelle période musicale / quel compositeur préfères-tu?

PAB : Pour les trucs coquins aux détours des portées : Mozart et Rossini, pour les trucs à ma portée et parfois coquins : Joseph Bodin de Boismortier, pour les trucs qu'aucuns n'ont apportés : tous les compositeurs qui permettent aux (contre)bassonistes de perpétuer la tradition de blagueur raffiné ...

La vie de La Bande : Quel est ton meilleur souvenir musical avec La Bande?

PAB : Tout plein! Mais disons la Suite Gothique dans l'abbaye de Nôtre-Dame des Neiges, mieux que les jeux d'anches des orgues ...

La vie de La Bande : Une petite anecdote?

PAB : L'art  et la manière de faire croire que les pages de la partition ne sont pas bien plaquées sur le pupitre ... alors qu'en fait j'ai juste failli oublier que nous ne jouions pas les mouvements dans l'ordre ... je ne dirai ni où ni quand, de toutes façons il y a prescription!

La vie de La Bande : Qu'as-tu envie de dire à nos internautes sur La Bande, sur le contrebasson (le basson, la plomberie-zinguerie... rayer la mention inutile !)?

PAB : Deux avantages du "live" : jamais deux fois la même routine chose, et un CD aura du mal à vous faire partager son enthousiasme personnel!
Sinon, comme avec tous les instruments, ce qui compte c'est la musique qui sort du fond des bois ...

Voilà. Ce premier interview de la série "Les membres et amis de La Bande : mais qui sont-ils ? " est terminé. Un grand merci à Pierre-Alain pour s'être prêté au jeu.

En guise de bonus, voici un de ses dessins "humoristiques" sur le monde de la musique. Ici, honneur au contrebasson, son instrument de prédilection :

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